Archives par ordre chronologique
majorque
Ici, c’est le royaume du vélo.
Par centaines ils débarquent de toute l’Europe, moulés dans des tenues bigarrées mais pas trop affriolantes, juchés sur des montures miracle de haute technologie (avouons cependant que nous envions leur légèreté…), nez dans le guidon, bidon empli de liquide de couleur parfois étrange. Ils ou elles ( étonnant le nombre de filles) pédalent, sérieux, concentrés, avalent les côtes, négocient les virages comme des professionnels qu’ils sont souvent.Certains nous encouragent, pouce levé, d’autres nous frôlent d’un peu trop près, ils n’ont pas fait attention à la largeur de nos sacoches! Et nous aussi, nous nous échinons sur nos engins, grimpons les mêmes cols mais quel bonheur de filer comme des flèches dans le vent des interminables descentes.
L’intérêt de cette déferlante cyclopédique, c’est l’état des routes, excellent, mais surtout et enfin, la soumission des voitures qui ne règnent plus en maître, restent bien sagement, sans impatience et parfois de grands moments derrière les cyclistes avant de doubler.Nous apprécions et savourons cette revanche.
Nous avons donc pédalé de l’extrême ouest au cap Formentor, à l’extrême ouest à Andratx avant de rejoindre Palma, traversant la sierra de Tramuntana, sierra au relief trés abrupt et accidenté qui a gardé son authenticité. Les routes y sont tortueuses, parfois en balcon, laissant le regard s’échapper à la découvertes de calanques sauvages aux eaux bleu lagon, ( où nous renonçons à descendre , ne voulant pas ajouter un gros dénivelé à un parcours déjà bien engagé…)
Mais bien d’autres petits villages, plus discrets, nous enchantent, nichés au creux de vallons verdoyants, cernés de vergers de citronniers et orangers ( hum.. l’odeur des fleurs..), les pentes stiées de terrasses soutenues par des murs de pierre sèche, un savoir faire séculaire d’irrigation, initié par les maures avant la reconquête aragonnaise.
Nous avons beaucoup aimé la petite bourgade de Sollers et son tramway en bois centenaire qui traverse la place au milieu des terrasses. La visite de « can prunera » une maison style art déco nous a permis de découvrir la réussite de ces commerçants qui ont fait fortune grâce à l’exportation d’agrumes avec la France à l’aube du vingtième siècle. Ils sont revenus , ramenant ces nouvelles idées dans l’art, l’architecture, le mobilier, la peinture.
Nous retrouverons à Palma de nombreux témoignages de ce courant artistique.
A part cette découverte de la sierra tramuntana, notre seule halte dans le sud nous a plongé en Allemagne, tout est écrit en allemand , même plus en castillan ou catalan, des mets allemands dans les boutiques,des hôtels allemands, des guten tage et des allemants partout. bref aucun intérêt, nous n’avons pas choisi de visiter ce pays lors de ce périple!
Nous allons prendre un ferry pour Barcelone et poursuivons le voyage, empruntant un peu plus au nord, la voie pirinexus créée pour les vélos.

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Minorque
Une nuit dans le ferry où nous avons tenté de dormir malgré les aboiements des chiens enfermés dans des cages , ces bêtes poursuivent vraiment les cyclistes partout…, et nous voilà au petit matin débarqués à Mahon la » capitale » de l’île. Nous sommes déjà ailleurs, les couleurs des maisons, le bleu de la mer , du ciel, les palmiers , les fleurs.. premier arrêt pour un petit déjeuner et première découverte culinaire: les ensaïmadas, pâtisserie feuilletée montée en spirale, saupoudrée de sucre fin et parfois fourrée de crème.

Nous sommes à Menorca, la petite, plus préservée, plus sage, plus à l’écart des de l’eldorado touristique de sa grande soeur, classée réserve mondiale de la biosphère. Nous pédalons jusqu’au seul camping ouvert , d’ailleurs il n’y en a que deux, nous explorerons ce confetti en étoile. Peu de route mais des petits chemins , les »camis » qui se faufilent entre des kilomètres de murs en pierre sèche soigneusement entretenus pour se préserver de la terrible tramontane vent glacial qui vient du nord. On s’est laissé dire que mis bout à bout leur longueur atteindrait Tokyo…



Ces sentes sont parfois bien ardues, il faut pouser , porter, tirer, nous nous découvrons des âmes d’aventuriers mais comme on dit » ça en vaut la peine!! » Nous avons trouvé des petites calas aux eaux turquoises, encore fraiches pour la baignade, et vierges de toute construction. Beaucoup de champs cultivés, l’île est restée trés agricole et nous n’avons pas résisté à la visite d’une finca pour acheter le fameux fromage de Mahon massé à l’huile d’olive et aux piments et aussi du bon vin. Michel a complété avec du saucisson!







Rassurez vous, nous ne pensons pas qu’aux nourritures terrestres.Nous cultivons les spirituelles et les intellectuelles. Nous avons fait nos pâques en assistant , recueillis, à la procession du vendredi saint. Beaucoup de monde, de solennité , une musique un peu lugubre, les lumignons mais curieusement pas de prières..



Nous découvrons les vestiges mystérieux d’une vieille civilisation mégalithique : drôles de monticules de pierres, comme des sortes de tours datant de l’âge du bronze, lieux de culte , poste d’observation?

Nous avons aussi découvert que Minorque est réputée pour la fabrication des chaussures, les avarcas au design trés simple , à l’origine sandales typiques des paysans . Nous voilà avec des pieds un peu plus élégants.
4
Dernier jour à Ciutadella au centre historique d’une belle unité architecturale d’où nous allons prendre un bateau pour Majorque l’île aux clichés, nous verrons bien.


I


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Espagne , le retour
Parce qu’il ne faut pas rester dans un inachevé, nous voilà sur le départ… et nous retournons en Espagne! D’abord les Baléares, ensuite nous aviserons. La date de retour n’est pas fixée. Nous embarquons demain soir sur un ferry de Barcelone à Mahon , capitale de Minorque.
Nous arriverons en pleines festivités de Pâques, il parait que tout est fermé pendant 4 jours mais j’ai prévu les provisions. D’ailleurs cette année je me lance dans des expériences culinaires, j’ai même appris à faire du pain sur du feu de bois… marre de ne manger que des pâtes » à rien » (Eric me comprendra!). Je vous tiendrai au courant de mes réussites et mes ratages.
Pour une fois nous partons avec le beau temps, plus de neige sur les hauteurs. Pourtant la neige du coucou n’est pas encore arrivée, nous y échapperons.





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Minorque
Une nuit dans le ferry où nous avons tenté de dormir malgré les aboiements des chiens enfermés dans des cages , ces bêtes poursuivent vraiment les cyclistes partout…, et nous voilà au petit matin débarqués à Mahon la » capitale » de l’île. Nous sommes déjà ailleurs, les couleurs des maisons, le bleu de la mer , du ciel, les palmiers , les fleurs.. premier arrêt pour un petit déjeuner et première découverte culinaire: les ensaïmadas, pâtisserie feuilletée montée en spirale, saupoudrée de sucre fin et parfois fourrée de crème.
Nous sommes à Menorca, la petite, plus préservée, plus sage, plus à l’écart des de l’eldorado touristique de sa grande soeur, classée réserve mondiale de la biosphère. Nous pédalons jusqu’au seul camping ouvert , d’ailleurs il n’y en a que deux, nous explorerons ce confetti en étoile. Peu de route mais des petits chemins , les »camis » qui se faufilent entre des kilomètres de murs en pierre sèche soigneusement entretenus pour se préserver de la terrible tramontane vent glacial qui vient du nord. On s’est laissé dire que mis bout à bout leur longueur atteindrait Tokyo…
Ces sentes sont parfois bien ardues, il faut pouser , porter, tirer, nous nous découvrons des âmes d’aventuriers mais comme on dit » ça en vaut la peine!! » Nous avons trouvé des petites calas aux eaux turquoises, encore fraiches pour la baignade, et vierges de toute construction. Beaucoup de champs cultivés, l’île est restée trés agricole et nous n’avons pas résisté à la visite d’une finca pour acheter le fameux fromage de Mahon massé à l’huile d’olive et aux piments et aussi du bon vin. Michel a complété avec du saucisson!
Rassurez vous, nous ne pensons pas qu’aux nourritures terrestres.Nous cultivons les spirituelles et les intellectuelles. Nous avons fait nos pâques en assistant , recueillis, à la procession du vendredi saint. Beaucoup de monde, de solennité , une musique un peu lugubre, les lumignons mais curieusement pas de prières..
Nous découvrons les vestiges mystérieux d’une vieille civilisation mégalithique : drôles de monticules de pierres, comme des sortes de tours datant de l’âge du bronze, lieux de culte , poste d’observation?
Nous avons aussi découvert que Minorque est réputée pour la fabrication des chaussures, les avarcas au design trés simple , à l’origine sandales typiques des paysans . Nous voilà avec des pieds un peu plus élégants.
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Dernier jour à Ciutadella au centre historique d’une belle unité architecturale d’où nous allons prendre un bateau pour Majorque l’île aux clichés, nous verrons bien.
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Espagne , le retour
Parce qu’il ne faut pas rester dans un inachevé, nous voilà sur le départ… et nous retournons en Espagne! D’abord les Baléares, ensuite nous aviserons. La date de retour n’est pas fixée. Nous embarquons demain soir sur un ferry de Barcelone à Mahon , capitale de Minorque.
Nous arriverons en pleines festivités de Pâques, il parait que tout est fermé pendant 4 jours mais j’ai prévu les provisions. D’ailleurs cette année je me lance dans des expériences culinaires, j’ai même appris à faire du pain sur du feu de bois… marre de ne manger que des pâtes » à rien » (Eric me comprendra!). Je vous tiendrai au courant de mes réussites et mes ratages.
Pour une fois nous partons avec le beau temps, plus de neige sur les hauteurs. Pourtant la neige du coucou n’est pas encore arrivée, nous y échapperons.





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Espagne , le retour
Parce qu’il ne faut pas rester dans un inachevé, nous voilà sur le départ… et nous retournons en Espagne! D’abord les Baléares, ensuite nous aviserons. La date de retour n’est pas fixée. Nous embarquons demain soir sur un ferry de Barcelone à Mahon , capitale de Minorque.
Nous arriverons en pleines festivités de Pâques, il parait que tout est fermé pendant 4 jours mais j’ai prévu les provisions. D’ailleurs cette année je me lance dans des expériences culinaires, j’ai même appris à faire du pain sur du feu de bois… marre de ne manger que des pâtes » à rien » (Eric me comprendra!). Je vous tiendrai au courant de mes réussites et mes ratages.
Pour une fois nous partons avec le beau temps, plus de neige sur les hauteurs. Pourtant la neige du coucou n’est pas encore arrivée, nous y échapperons.
